La composition échiquéenne
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La subordination des roques

On étudie une position dans laquelle deux roques (un pour chaque camp) paraissent jouables. On explore le passé de la position. On découvre que la position est issue de parties ayant les caractéristiques suivantes permettant de les répartir dans trois groupes disjoints

  • Parties avec roque du camp blanc cassé et roque noir non cassé
  • Parties avec roque du camp noir cassé et roque blanc non cassé
  • Parties avec roques blanc et noir cassés

Il n’y a aucune partie avec roques blanc et noir non cassés.

Les conclusions de la rétroanalyse sont irréfutables. Mais pour le jeu en avant, une convention est nécessaire :

  • Convention adoptée (libérale, dite convention de rétrostratégie) : Si on autorise le roque à un des camps, on ne peut pas l’autoriser aux deux. On autorise le roque au premier joueur qui le joue (le troisième groupe est mis de côté selon la convention libérale du roque ; un roque est permis s’il n’est pas prouvé qu’il est cassé). L’autre roque est alors interdit. L’histoire incertaine devient certaine si l’on intègre le coup joué à une partie justificative d’un des deux premiers groupes.
  • Convention rejetée : C’est la convention qui interdirait tout roque du fait qu’on ne connaît pas l’histoire exacte de la position étudiée.

On peut rechercher dans le champ des échecs féeriques d’autres cas de tels « événements » subordonnés.






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