La composition échiquéenne
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A posteriori

Un coup de prise en passant ne peut être joué au premier coup d’une solution que s’il est prouvé que le coup venant d’être joué ne peut être que le double pas du Pion concerné.

Sous la convention dite « à postériori », on peut jouer une prise en passant comme clé d’un problème en prouvant d’une façon particulière que le coup précédant la clé est le double pas du Pion capturé : le camp qui vient de jouer n’a pu jouer, à son dernier coup, que le double pas du Pion ou un coup d’un couple Roi et Tour susceptibles de jouer un roque. Après la prise de son Pion en passant par l’adversaire, le camp joue le roque ; puisque le roque est joué, cela signifie que Roi et Tour n’avaient jamais joué auparavant et donc que le double pas de Pion était bien le coup joué juste avant la clé.

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Karl Fabel
Heidelberger Tageblatt 1954
h‡1 A posteriori

L’auteur est Karl Fabel (Dr Karl Fabel), la première publication de l’œuvre, Heidelberger Tageblatt en 1954, et l’énoncé, « Les Noirs jouent et aident les Blancs à faire mat en un coup », avec la convention « À postériori ».

Les Noirs ont le trait. Les Blancs viennent de jouer leur Pion de « c2 » à « c4 » ou leur Roi ou leur Tour. Le Cavalier n’a pas pu jouer le dernier coup. Les rétrocoups Cc6-a5 et Cb3-a5 seraient des « levées d’échec ». Le Pion « c4 » ne peut pas venir de « b3 » ou de « d3 », car la seule pièce noire manquante est le Fou-roi noir jouant sur cases noires.

Solution : Les Noirs jouent 1. b×c3 en passant. Les Blancs font mat par 1. ... 0-0-0 ‡ et non 1. ... Td1. En jouant le roque, les Blancs prouvent que le coup de prise en passant était jouable.

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Diagramme A

Le Diagramme A montre la position de mat.






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