Le compositeur peut déclarer une ou plusieurs cases « cases obligatoires ».
La présence de cases « obligatoires » sur l’échiquier revient à limiter le jeu d’un camp ou des deux, les pièces concernées devant jouer prioritairement sur les cases obligatoires : si au moins un coup légal dont la case d’arrivée est la case prioritaire est jouable, il doit être joué. Par cette restriction, on définit les « échecs à cases obligatoires ».
Si le camp au trait est soumis à la règle « case obligatoire » et dispose de plusieurs coups légaux sur une case obligatoire, il choisit librement parmi ces coups. Si plusieurs cases obligatoires peuvent être atteintes, il peut choisir l’une d’elles librement. Si aucun coup ne vise une case obligatoire, le choix du coup est totalement libre.
Les cases obligatoires sont entourées d’un liseré.
Si une case est déclarée « obligatoire », les deux camps sont concernés. Avec la contrainte « case obligatoire blanche », seuls les Blancs doivent y jouer prioritairement ; il n’y a alors pas de restriction pour les coups noirs. Avec la contrainte « case obligatoire noire », la situation est inversée.
« Case obligatoire conséquente » (Traitée par WinChloe) : Blancs et Noirs doivent y jouer obligatoirement. Cette obligation est stricte : Si tous les coups mécaniquement possibles vers des cases obligatoires sont des coups illégaux (autoéchecs), le camp au trait est dans une situation de « pat ». Si un camp est en échec alors qu’il dispose d’au moins un coup sur case obligatoire ne parant pas l’échec, ce camp est « mat ».