Les amateurs de composition échiquéenne cherchent à partager l’intérêt qu’ils ont pour les œuvres de leur art avec les joueurs d’échecs, car ceux-ci connaissent les règles du jeu et sont donc à moitié initiés. On peut tenter de comparer les critères de beauté d’une partie d’échecs à ceux d’un problème (Voir : Beauté, partie et problème).
Les personnes ne pratiquant pas le jeu d’échecs abordent parfois la discipline par le biais des récréations mathématiques. Ils apprécieront d’abord peut-être davantage la profondeur des raisonnements mathématiques menant à la solution que, par exemple, le raffinement d’une manœuvre de mat.
La formation du goût des amateurs de problème se fait à la lecture d’ouvrages d’initiation, de jugements de concours de compositions. L’apprenti doit savoir ce qu’est l’armature mathématique et technique d’une composition, et comprendre ce qui en fait l’intérêt et le charme, comme un amateur de poésie s’initie à la versification et à l’art poétique.