Ce chapitre traite des compositions appelées « études de fin de partie » ou « études artistiques » ou simplement « études ».
Joueurs et compositeurs étudient mille choses. Mais quand on parle d’« études », sans précision, on parle d’œuvres du domaine de la fin de partie. Ces œuvres sont des combinaisons de fin de partie, des problèmes dont les énoncés sont presque toujours : « Les Blancs jouent et gagnent » ou « Les Blancs jouent et font nulle ».
Comme pour tout problème d’échecs, il ne suffit pas qu’une œuvre corresponde, par sa forme, de façon correcte à un de ces énoncés pour qu’elle soit une « bonne » étude. Les compositeurs cherchent à donner à leurs œuvres des traits d’une énigme et des traits artistiques.
Quand le nombre de pièces devient faible, on arrive dans ce qu’il est convenu d’appeler la finale. Les chances d’obtenir des positions pouvant être analysées de façon exhaustive augmentent. C’est parmi ces positions légères que l’on trouvera les finales élémentaires, les finales techniques, de nombreuses études artistiques. Mais une étude peut présenter une position plutôt lourde si l’idée que l’on veut exposer l’exige.
Le travail des théoriciens des finales recoupe celui des étudistes. En voulant établir des règles pratiques à l’usage des joueurs, les chercheurs découvrent des exceptions. Celles-ci tiennent, en partie, leur valeur et leur beauté de leur originalité.
Le domaine de la fin de partie doit être étudié par le joueur qui veut obtenir de bons résultats. La tâche est grande. Elle devient immense s’il s’attaque aussi au domaine de l’étude artistique, peuplé d’exceptions. Il la délaisse souvent, car elle est moins « rentable ».