Note : Selon les règles des échecs orthodoxes, une pièce ne peut pas bouger si elle est clouée (de façon absolue) ou si elle est bloquée, c’est-à-dire gênée dans ses mouvements par les bords de l’échiquier et des pièces qu’elle ne peut pas capturer. On peut dire qu’elle est paralysée.
C’est la notion de paralysie féerique qui est traitée ici. Considérons une pièce qui pourrait jouer si le jeu était orthodoxe. Si cette pièce est paralysée, elle ne peut ni jouer sans capturer, ni jouer en capturant. Elle ne peut pas non plus donner échec, ce qui est une conséquence de son incapacité à capturer. Il faut distinguer une pièce paralysée d’une pièce immobile, cette dernière garde son pouvoir de donner échec.
Une pièce peut être paralysée parce qu’elle est déclarée paralysée par le compositeur. Il peut s’agir alors d’une commodité de construction.
Une pièce peut être paralysée parce qu’elle est placée sous l’influence d’une pièce paralysante. Aux échecs à pièces paralysantes, une pièce paralysante paralyse les pièces adverses qu’elle observe. Quand ces dernières ne sont plus observées, elles redeviennent valides.
Aux échecs à pièces autoparalysantes, une pièce autoparalysante paralyse les pièces de son propre camp qu’elle observe.
Aux échecs à pièces biparalysantes, une pièce biparalysante paralyse les pièces des deux camps qu’elle observe.
On peut imaginer des pièces ayant le pouvoir de « déparalyser » les pièces paralysées qu’elles observent.