La composition échiquéenne
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La répartition des coups

Selon les règles du jeu d’échecs classique, les joueurs jouent à tour de rôle. Un coup joué par les Blancs, un coup joué par les Noirs, et ainsi de suite. Il suffit de savoir quel camp a le trait et l’on sait alors quel est le canevas du jeu qui va suivre.

Dans une partie se déroulant classiquement, Blancs et Noirs jouent alternativement, le premier coup étant joué par les Blancs. Il faut souligner l’impossibilité de passer son tour (et donc l’impossibilité de commencer une partie par un coup noir). Si l’on s’en tient à la répartition des coups, les parties diffèrent seulement par leur longueur (nombre de coups simples). Les coups impairs sont blancs et les pairs, noirs. Certains coups interrompent la suite de coups (mat, pat).

Note : Cette règle de répartition des coups entre les deux camps est quasi universelle : elle se rencontre dans de nombreux jeux et dans de nombreux sports. Simple et naturelle, elle permet d’équilibrer le combat de façon très efficace.

Comment les féeristes modifient-ils cette règle de répartition des coups blancs et noirs ? Le changement peut porter sur plusieurs éléments : le nombre de coups joués par le camp au trait ; les circonstances du changement de trait... On peut citer :

  • Les échecs marseillais : On garde l’alternance, mais on change la période, c’est-à-dire le nombre de coups. Chaque camp joue deux coups simples. Le canevas habituel ...B N B N B N...devient ...B B N N B B...
  • Les échecs progressifs : On a toujours l’alternance, mais le nombre de coups simples joués par un camp est variable : on joue un coup de plus que l’adversaire au coup précédent. Les Blancs commencent la partie et joue un seul coup. Canevas : 1. B 2. N N 3. B B B 4. N N N N, on numérote les « tours » et non les coups complets.
  • Les genres « Zigzag » où le trait change de camp dans certaines circonstances et non selon un canevas préétabli.
  • Un autre changement possible de la répartition des coups se rencontre dans le jeu de série. Cas le plus simple : Tous les coups sont joués par le même camp jusqu’au terme de la solution. Cas le plus fréquent : Un camp joue tous les coups sauf le dernier.
  • Les problèmes de série à parades où le camp actif peut donner échec, le camp passif parant l’échec en un coup.

Perspectives

  • Faire passer son tour à un camp est une pénalité qui déséquilibre ou rééquilibre le combat, une punition qui surviendrait dans certaines circonstances. Si un camp était obligé de passer son tour, le camp adverse prendrait un avantage ou obtiendrait un sursis.





Ouvrage créé et géré à l'aide de SPIP, logiciel libre distribué sous Licence publique générale GNU (GNU GPL). Origine des images des pièces du jeu d'échecs et des échiquiers (Wikimedia Commons). D’autres informations : Echekk.