L’Aigle peut être défini à partir de la Sauterelle. Comme elle, il a besoin d’un sautoir, son approche est la même : c’est une course de Tour ou de Fou sans capture jusqu’au-dessus du sautoir. La seconde phase est différente. Alors que la Sauterelle fait, depuis le sautoir, un pas dans la même direction que son trajet de la première phase, l’Aigle fait un pas dont l’axe fait un angle de 90 degrés avec l’axe du chemin de l’approche, d’un côté ou de l’autre (sur l’étoile du Régent, deux crans à gauche ou à droite).
On dit aussi que l’Aigle est une « Sauterelle déviée », Sauterelle dont le trajet tourne de 90° d’un côté ou de l’autre au dessus du sautoir.
L’Aigle « c2 » du Diagramme A peut jouer :
Une Sauterelle « c2 » pourrait jouer en « c8 » et en « g6 ».
La Tour-aigle est un Aigle dont le jeu du premier mouvement se limite aux colonnes et aux traverses ; le Fou-aigle est un Aigle dont le jeu du premier mouvement se limite aux diagonales.
On définit facilement l’Aigle-lion (qui fait partie de la famille des Sauteurs de type Lion) et l’aigle-locuste (qui fait partie de la famille des Sauteurs de type Locuste) à partir de l’Aigle. L’Aigle-lion, dans la seconde phase du saut, peut faire une course de Fou ou de Tour de longueur quelconque. L’aigle-locuste a besoin d’un sautoir adverse qui est capturé.
L’Aigrette (en anglais Egret) joue comme un Aigle, mais à condition que sa case de départ soit voisine du sautoir. Ainsi, ses coups sont équivalents à des coups de Fers et de Dabbaba.
L’Aigle-vizir joue comme un Aigle-tour, mais à condition que sa case de départ soit voisine du sautoir. Ainsi, ses coups sont équivalents à des coups de Fers.
Voir : Élan, Moineau, Hamster, Marguerite.
Pièce inventée par G. P. Jelliss et présentée dans le numéro 9 de Chessics (octobre 1980).
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