On modifie la règle de la capture des échecs orthodoxes, en la restreignant.
Une pièce, y compris un Roi, peut capturer seulement si elle est observée par une pièce de son propre camp. Une pièce qui n’est pas observée ne donne pas échec au Roi adverse.
Pour qu’une prise soit envisageable, il faut qu’elle le soit en jeu orthodoxe ; elle est réellement possible si, de plus, la pièce voulant capturer est observée avant de jouer par une pièce de son propre camp. Les coups qui sont des autoéchecs orthodoxes doivent être étudiés : ils peuvent être jouables selon la « règle patrouille ».
On dit qu’une pièce observée par une pièce de son propre camp est « patrouillée ».
Aux « échecs Patrouille » toutes les pièces subissent la restriction. Aux « échecs à pièces Patrouille », c’est le cas de certaines pièces seulement (on les représente d’une façon particulière au Diagramme, en général par une pièce ordinaire entourée d’un liseré).
Diagramme A : Le Cavalier noir donne échec au Roi blanc, car le Pion noir observe le Cavalier. Les Blancs peuvent parer l’échec en capturant le Cavalier avec la Tour. En effet, la Tour blanche est observée par le Roi blanc. Le Pion blanc « c2 » ne peut pas capturer le Cavalier car aucune pièce blanche n’observe le Pion blanc.
Genre inventé par F.H. Meyenfeldt et présenté dans la revue "The Problemist" en 1975.