On classe les cases de façon très simple : les premières sont celles de la colonne « a », puis viennent celles de la colonne « b » et ainsi de suite suivant l’ordre alphabétique. Les cases d’une même colonne sont départagées par le numéro de la traverse où elles se trouvent, par ordre croissant de 1 à 8.
L’ordre des cases d’un échiquier classique est donc : a1, a2, a3… b1, b2, b3… c1, c2, c3… h6, h7, h8. Voir Diagramme A.
Dans une position donnée, la pièce qui doit être jouée en priorité est celle qui est placée sur la case classée en tête du classement alphanumérique décrit ci-dessus. La pièce prioritaire doit disposer d’au moins un coup légal, sans quoi c’est la pièce placée sur la case suivante dans la liste qui devra être jouée.
L’échec est « orthodoxe » : un Roi ne peut rester ou se placer sous le feu d’une pièce non prioritaire. Le mat est « orthodoxe ». Autrement dit, une pièce non prioritaire a un champ de capture nul et un champ d’échec « orthodoxe ».
On peut choisir de ne soumettre qu’un camp à l’obligation alphanumérique (Alphabétique blanc, Alphabétique noir).
Aux échecs antialphabétiques ou « échecs alphabétiques inversés », on classe les cases dans l’ordre inverse de celui des échecs alphabétiques. La pièce qui doit être jouée en priorité est celle qui est placée sur la case classée en tête de ce classement (h8... a1).
Voir : Échecs 1-2-3 ou échecs numériques.
numeriques alphabetiques antialphabetiques inverses